Pour beaucoup d’entre nous, les lunettes et les lentilles sont une contrainte au quotidien qui pénalise les activités professionnelles, sociales ou de loisirs. Désirer s’affranchir de cette servitude est un souhait naturel et fréquent.
Les motivations pour se faire opérer sont très diverses
- Recherche d’une meilleure qualité de vie dans un souci de liberté afin de s’affranchir de la contrainte du port des lentilles ou de l’aspect inesthétique des lunettes
- Sécheresse oculaire contre-indiquant le port de lentilles souples ou limitant leur confort (allergies, ménopause, effet secondaire de certains traitements médicaux, par exemple anxiolytiques, antidépresseurs, antiallergiques, somnifères…). Porter des lentilles, malgré une sécheresse oculaire, expose en effet à des risques importants de kératite et d’abcès de la cornée, dont les conséquences sont parfois sévères (environ 40 cas pour 100000 porteurs par an).
- Pratique sportive, notamment pour les sports aquatiques, de contact (Rugby,Basketball…) ou de combat (risque de contusion oculaire)
- Aptitude professionnelle (Police, Gendarmerie, Pompiers, Militaire, Aéronautique…)
- Risque professionnel lié à la possibilité d’une contamination chimique ou microbiologique des lentilles (bâtiment, personnels soignants, laboratoire, industrie…) ou une intolérance aux lentilles (air conditionné, pressurisation des cabines d’avion, proximité d’un four, atmosphère réfrigérée, présence de fumée, de solvant ou de poussières) ou une gêne en lunettes (par exemple vapeur, réfrigération favorisant la formation de buée)
- Risques liés à l’usage des lentilles de contact
Le port de lentilles sous la douche ou pendant la pratique d’activités en milieu contaminant (jardinage, pêche, équitation) expose au risque d’infection amibienne, bactérienne ou mycosique sévère
La myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie sont aujourd’hui corrigés par des méthodes chirurgicales simples, sûres et efficaces, qui ont fait leurs preuves depuis 30 ans sur plus de 60 millions de cas. Une majorité de candidats éprouvent cependant une anxiété naturelle à se faire opérer ou sont souvent persuadés à tort que l’opération n’est pas possible pour eux même. Nombreux sont ceux qui pensent encore que l’opération est douloureuse, dangereuse, trop coûteuse ou inefficace. Les progrès récents ont pourtant considérablement amélioré le confort et la précision des interventions qui sont devenues très courantes (plus de 170000 cas par an en France, environ 3 millions dans le monde).
Une intervention indolore sur les 2 yeux, de quelques minutes, sous simple anesthésie par collyre, sans hospitalisation, permet de se passer le plus souvent définitivement de lunettes ou de lentilles. Le retour a une vie normale est généralement très rapide (3 heures le plus souvent, 4 jours en cas de laser de surface de type PKR).
Les risques exceptionnels (et dans la majorité des cas, bénins) des interventions réfractives sont scientifiquement comparables ou inférieurs à ceux du port des lentilles de contact. De ce fait, les ophtalmologistes et leurs proches se sont fait opérer en moyenne 10 à 20 fois plus que la population générale.
La chirurgie correctrice de la vision par laser n’est pas une chirurgie esthétique, même si elle procure un avantage cosmétique en permettant de se passer de lunettes, car elle corrige une fonction visuelle déficiente. On parle donc de « chirurgie fonctionnelle ».